Walid Regragui, sélectionneur du Maroc, avant d'affronter la Tanzanie : « On sait qu'on est attendus. Mais on le sait depuis le Mondial. On est attendus par tout le monde. Quand je le disais, beaucoup disaient : "Il est arrogant". Mais c'est la réalité. C'est un nouveau statut, on doit l'assumer, on a appris à grandir avec pendant l'année. On a vu que tous les matches qu'on a joués, il y avait un surplus de motivation chez l'adversaire, comme nous on l'avait au Mondial quand on jouait des équipes plus huppées que nous.
Mais le Maroc a toujours été attendu à toutes les CAN auxquelles il a participé. La réalité, comme vous dites, qu'on n'a pas souvent répondu présent par rapport à cette pression et cette attente. Aujourd'hui, notre challenge, c'est d'être à la hauteur. On a l'expérience, que ce soit le staff ou le groupe, pour essayer justement de rendre heureux nos supporters. Mais après, la pression dans le football, chaque entraîneur, chaque joueur l'a, surtout quand on représente son pays. Donc on va essayer d'être à la hauteur. »
« Je pense qu'on tire tous dans le même sens. On a tous un objectif commun, on a tous envie de faire une grande CAN »
Romain Saïss, défenseur du Maroc : « Je pense qu'on tire tous dans le même sens. On a tous un objectif commun, on a tous envie de faire une grande CAN. On a envie de réaliser de grandes choses pour le Maroc. Forcément, la Coupe du monde nous a ouvert l'appétit, encore plus que ce qu'on avait avant. Donc, on va tout faire pour aller le plus loin possible et j'espère qu'on aura une belle surprise, Mais comme je l'ai toujours dit, quand on commence une compétition, c'est pour gagner. Sinon on n'a rien à faire sur un terrain de football. Après à la fin, il ne reste qu'une équipe, qu'un gagnant, donc c'est à nous de faire en sorte d'être parmi les meilleurs, d'être au rendez-vous quand il faudra l'être. »