Le match : 1-1
Invaincu cette saison à domicile toutes compétitions confondues, le PSV Eindhoven a tenu la dragée haute au Borussia Dortmund dans son antre du Philips Stadion (1-1). Les joueurs de Peter Bosz se rendront même en Allemagne le 13 mars pour la manche retour avec des arguments et d'excellentes raisons d'espérer.
Le sort du match aurait pu être décidé plus tôt si les jeunes promesses Malik Tillman, prêté par le Bayern Munich, (16e, 28e) et Johan Bakayoko (37e, 75e), s'étaient montrés plus adroits devant la cible. Le BVB se serait alors retrouvé en bien plus mauvaise posture pour envisager une qualification au tour suivant mais le résultat nul glané garde Marco Reus et ses coéquipiers en vie.
Les joueurs d'Edin Terzic ont pu compter sur Donyell Malen, bourreau de son ancien club, auteur d'un but formidable, un missile du droit sous la barre de Walter Benitez depuis un angle fermé (24e). Devant au score pendant une grosse demi-heure, les Allemands n'ont par ailleurs jamais réellement su se montrer dangereux et seuls Niclas Füllkrug (18e), Nico Schlotterbeck (20e), Donyell Malen (59e), encore lui, et Marius Wolf (72e) ont fait passer de légers frissons dans les travées du stade.
Redoutable sur attaque rapide dès lors que les largesses de l'arrière-garde du BVB le permettaient, la ligne offensive néerlandaise n'a elle aussi pas réussi à concrétiser ses nombreuses cartouches. Le capitaine Luuk De Jong, rarement trouvé dans de bonnes conditions, a toutefois remis les siens dans la partie sur un penalty généreux concédé par Mats Hummels (56e).
Dans trois semaines, le Borussia Dortmund aura peut-être retrouvé ses blessés (Karim Adeyemi, Sébastien Haller, Felix Nmecha) et figurera au complet pour faire la différence. Peter Bosz retrouvera lui son ancienne maison, pour un moment toujours particulier après sa courte expérience à la tête du club allemand (limogé après 24 matches en 2017) et cherchera naturellement à éliminer son ancien employeur.
Le fait marquant : la sortie sur blessure de Boscagli
Solide ce mardi soir comme depuis le début de la saison, Olivier Boscagli n'aura pourtant pas terminé la rencontre. Marqué par des crampes en fin de match et visiblement atteint au niveau des ischio-jambiers, l'ancien niçois est sorti en boitant à la 89e minute. Jusque-là, le numéro 18 avait bien muselé Niclas Füllkrug (3 duels gagnés). Précis dans sa relance (82 % de passes réussis), Boscagli s'est aussi distingué en récupérant 14 ballons, record du match.