Le Maroc réussit son entrée dans la CAN en dominant largement la Tanzanie

Le match le plus déséquilibré, sur le papier, de cette CAN, opposant le Maroc, actuel 13e (première nation africaine) du classement FIFA, à la Tanzanie, 121e, n'a pas offert de surprise. Car le demi-finaliste de la Coupe du monde 2022 - le meilleur résultat de l'histoire pour une sélection du continent - s'est largement imposé (3-0), sans avoir à forcer son talent.

La Tanzanie a terminé à dix et a craqué

Sous une chaleur écrasante doublée d'une humidité très importante, à San Pédro (Côte d'Ivoire), les hommes de Walid Regragui n'ont jamais été mis en danger par des Tanzaniens très limités techniquement et bien trop souvent en retard dans leurs interventions. Ces derniers ont ainsi terminé à dix, Dismas Miroshi étant logiquement expulsé pour deux fautes grossières sur le milieu de l'OM Azzedine Ounahi (32e, 70e).

Mais il a quand même fallu aux Marocains une phase arrêtée pour débloquer ce match peu rythmé. Suivant parfaitement un coup franc excentré d'Hakim Ziyech repoussé par Aishi Manula, Romain Saïss, le capitaine expérimenté (33 ans) des Lions de l'Atlas, a marqué d'une reprise du pied gauche de près son troisième but en 80 sélections.

Après une tête au-dessus d'En-Nesyri sur un nouveau coup franc de Ziyech (33e), les Marocains ont enfin été menaçants dans le jeu, par Ziyech (36e) puis Abdessamad Ezzalzouli (39e), à l'approche de la pause.

Amine Adli et Achraf Hakimi passeurs décisifs

Puis après celle-ci, En-Nesyri a été un poil trop court sur un excellent ballon d'Ounahi (51e). Il y a aussi eu une frappe d'Ounahi au-dessus (66e). Puis c'est à onze contre dix que le Maroc a pris le large. Et ce, grâce à un très joli but de l'ancien Angevin, décidément hyper décisif, d'une frappe à ras de terre du droit (son quatrième but en 23 sélections), après un une-deux avec Amine Adli (77e).

Puis à En-Nesyri, du gauche sur un centre parfait du latéral droit du PSG, Achraf Hakimi (80e). Refusé dans un premier temps pour un hors-jeu inexistant, le 20e but en 67 sélections de l'avant-centre du Séville FC, a été accordé grâce au VAR. Et les Lions de l'Atlas se sont bien lancés vers leur rêve d'aller chercher une deuxième CAN, après celle de 1976.