La Real Sociedad s'impose à Osasuna et se qualifie pour les quarts de finale de la Coupe du Roi

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La Real Sociedad s'est qualifiée, ce mercredi, pour les quarts de finale de la Coupe du Roi en s'imposant à Osasuna (2-0) mais elle est encore loin du niveau qu'elle a affiché lors de la première partie de saison, lorsqu'elle avait triomphé à deux reprises contre Benfica ou sur la pelouse de Salzbourg, en Ligue des champions. Vu de Paris, son adversaire en huitièmes de finale de C1, le club basque ne dessinera pas une menace très inquiétante s'il ne parvient pas à montrer autre chose que ce football balbutiant, sans grande justesse technique.

L'ÉQUIPE

À Pampelune, face au finaliste de la dernière édition, Imanol Alguacil était privé d'Hamari Traoré, retenu avec la sélection du Mali à la CAN, et il a également dû composer sans Martin Zubimendi, sa pièce maîtresse au milieu, forfait à la dernière minute en raison de douleurs musculaires. Malgré tout, l'entraîneur de la Real ne peut être rassuré par ce qu'il a vu.

Une histoire de penalties

Avant l'ouverture du score sur un penalty transformé par Mikel Oyarzabal (57e), il ne s'était rien passé de bien tranchant. Après, et alors que son équipe évoluait en supériorité numérique à la suite de l'expulsion d'Alejandro Catena, l'auteur de la faute sur Arsen Zakharyan, ses joueurs ont souffert, reculé, tremblé lorsqu'ils ont découvert qu'il y aurait huit minutes de temps additionnel et, s'ils ont résisté à la poussée d'Osasuna, ils le doivent moins à leurs qualités défensives qu'à la faiblesse offensive de l'adversaire.

L'attaque de la Real Sociedad n'a pas été beaucoup plus incisive. Le Portugais André Silva, prêté par Leipzig mais qui joue peu depuis le début de saison, n'a pas vraiment profité de l'espace qui lui était offert en Coupe du Roi. Le penalty obtenu en toute fin de match par Brais Mendez et conclu, sur un second temps, par Mikel Merino (90e+7), a cependant donné au résultat une ampleur qui traduit assez mal les difficultés rencontrées par la Real Sociedad. Il reste un peu moins d'un mois au club basque pour retrouver la sérénité et la force collective qui l'ont porté au cours de l'automne. Dans le cas contraire, il risque de ne pas voir le printemps européen.

publié le 17 janvier 2024 à 23h29 mis à jour le 17 janvier 2024 à 23h37
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