Le match : 1-1
La Real Sociedad n'a pas gagné depuis quatre matches mais se contentera de ce nul miraculeux obtenu contre Alavés. Il a fallu attendre la 97e minute pour que Martin Zubimendi réponde à l'ouverture du score de Luis Rioja (54e) et offre un point plus que mérité à son équipe. Les Basques évoluaient alors depuis plus d'une heure en infériorité numérique après l'expulsion grotesque de leur gardien Alex Remiro (36e, voir ci-dessous).
Ils n'avaient pourtant pas été inquiétés jusque-là et Robin Le Normand n'était pas passé loin d'ouvrir le score de la tête (18e). Et même à dix, les Donostiarras ont continué à contrôler la rencontre face à une formation d'Alaves au jeu minimaliste. Kieran Tierney a même cru marquer avant l'heure de jeu mais sa reprise sur corner a été repoussée sur sa ligne par Rafa Marin (54e).
Les partenaires de Mikal Oyarzabal se sont finalement fait surprendre sur un nouveau fait de jeu. Mikel Merino a laissé traîner sa jambe dans la surface et Luis Rioja s'est chargé de transformer le penalty astucieusement obtenu par Ander Guevara (76e, 1-0). Pas abattus après que le VAR a annulé un penalty obtenu après une charge pourtant claire de Marin sur Igor Zubeldia (87e), les Basques ont continué à attaquer. Et Martin Zubimendi a enfin trouvé la faille après un coup de billard pour faire exulter Anoeta.
Grâce à ce point, la Real Sociedad reste 6e à trois longueurs de l'Athlétic Bilbao, qui a un match de retard. Mais elle devra vite se ressaisir et recommencer à gagner pour préparer au mieux son huitième de finale face au PSG (14 février - 5 mars). Quant aux joueurs d'Alaves, dont la déception transpirait sur les visages au coup de sifflet final, ils végètent à la 15e place, avec un petit matelas de quatre points d'avance sur le Celta Vigo, premier relégable.
Le fait : l'expulsion ubuesque de Remiro
Les 22 joueurs, les bancs et même les coaches n'en revenaient pas. Lobé par le rebond sur un long dégagement de son homologue Sivera, Alex Remiro a été contraint de stopper le ballon de la main à 25 mètres de ses cages (36e). L'expulsion logique du portier, digne d'un match du football du dimanche matin, a exaspéré son entraîneur, qui n'a pourtant pas renoncé à ses principes de jeu en continuant à développer un football de possession.