Dimanche, à Milan, l'Italie avait besoin d'un miracle XXL, d'un score fleuve pour noyer la Norvège et éviter les barrages pour la Coupe du monde 2026. Mais c'est l'inverse qui s'est produit : la sélection entraînée par Gennaro Gattuso a sombré (1-4) face à la formation guidée par Erling Haaland. Et, forcément, les médias transalpins n'ont pas ouvert la boîte à compliments.
« La victoire 9-0 qui leur aurait assuré la qualification, un résultat largement commenté ces derniers jours, était clairement "impensable" et "impossible", comme l'a réaffirmé Gennaro Gattuso, écrit Il fatto quotidiano. Mais il y a une grande différence entre ne pas marquer neuf buts et en encaisser quatre à domicile, devant 70 000 spectateurs. L'Italie a perdu son dernier match de qualification à la Coupe du monde, et de manière lamentable. »
Même déception très palpable du côté d'Eurosport Italie, qui ne mégote pas sur les mots. « Le match marqué d'un cercle rouge après la terrible déception d'Oslo (0-3, le 6 juin 2025) s'est transformé en une véritable humiliation, peut-on lire. L'illusion née du but précoce de Pio Esposito s'étant dissipée, l'Italie s'est retrouvée submergée en seconde période, lorsque la Norvège a renversé la vapeur après une première mi-temps presque sans relief. »
« Même pas le luxe d'un demi-regret, d'une demi-vengeance : le dur labeur des barrages attend l'Italie »
Le Corriere della Sera
Forcément, l'effondrement italien après la pause a été aussi mal reçu par les spectateurs que par les journalistes. Qui, à l'image de La Stampa, ont relevé le mécontentement général. « Les huées ont fusé à San Siro pour l'Italie. Nombre de supporters avaient déjà quitté le stade quelques minutes auparavant, mais ceux restés dans la tribune Meazza ont bruyamment hué les Azzurri au coup de sifflet final, tandis que les supporters norvégiens les acclamaient. Les joueurs de l'équipe nationale ont quitté le terrain la tête basse. »
Ils doivent désormais se projeter vers les barrages et leurs potentiels adversaires. « Même pas le luxe d'un demi-regret, d'une demi-vengeance : le dur labeur des barrages attend l'Italie, qui s'est effondrée en seconde période sous le poids de quatre buts norvégiens (une première pour les Azzurri depuis 1955), après une première mi-temps purement illusoire, regrette le Corriere della Sera. Il reste 130 jours avant le premier des (éventuels) deux matches de barrages qui pourraient ramener l'Italie en Coupe du monde, douze ans plus tard. » Une perspective encore très hypothétique.






.jpg)
English (US) ·
French (FR) ·