La Norvège qualifiée pour la Coupe du monde 2026 avec brio après sa victoire éclatante en Italie, obligée de passer par les barrages

il y a 14 heures 1

Le match : 1-4

Le semblant de suspense n'a duré que quelques minutes. La Norvège a, comme attendu, définitivement validé sa qualification pour la Coupe du monde en obtenant une victoire de prestige en Italie (4-1), dimanche à San Siro. Vingt-six ans après l'Euro 2000, sa dernière grande compétition, la malédiction est brisée et la génération d'Erling Haaland s'est octroyé le droit de se mêler à la grand-messe mondiale.

L'ÉQUIPE
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L'espoir d'une folle remontée a germé en tout début de match, lorsque le jeune attaquant Pio Esposito a marqué son 3e but en 5 capes sur un centre de Federico Dimarco, son coéquipier à l'Inter Milan (1-0, 11e). La Nazionale a, comme il le fallait, emballé le début de la partie. Mais elle partait de beaucoup trop loin et n'avait pas les armes pour combler le déficit de 9 buts nécessaire pour se qualifier.

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La Norvège va disputer le 4e Mondial de son histoire, après 1938, 1994 et 1998. Elle a atteint les 8es de finale à deux reprises.

Surtout face à cette Norvège, certes dépassée en début de match, mais capable de montrer bien plus de maîtrise sur la partie. Déjà victorieuse dans les grandes largeurs à l'aller (3-0), elle a dominé de la tête et des épaules la seconde période, après s'être montrée inoffensive dans le premier acte. Haaland, plutôt discret durant une bonne heure, s'est réveillé pour inscrire deux buts du pied gauche, face à un Gianluigi Donnarumma, abandonné par sa défense (78e, 79e).

Le film d'Italie-Norvège
L'ÉQUIPE
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L'ancien portier du PSG avait déjà été dépassé par une frappe très puissante d'Antonio Nusa (1-1, 63e) et a pu constater, comme ses coéquipiers et avec désolation, le nombre de sièges vides dans les dix dernières minutes.

Certains supporters italiens n'étaient donc pas là pour voir Gianluca Mancini se faire enrhumer une dernière fois par Jörgen Strand Larsen, pour parachever le succès norvégien (1-4, 90e+3). Comme un miroir de l'Italie entière, San Siro s'est lassé de cette Nazionale incapable de rivaliser dès lors que le niveau s'élève et qui ne fait plus peur à grand monde. Certainement pas à cette Norvège, déjà attendue comme l'un des outsiders du Mondial.

Le fait : l'Italie et la peur des barrages

Tout n'est pourtant pas perdu pour la bande à Gennaro Gattuso. Battu pour la première fois depuis sa prise de fonction, l'ancien entraîneur de l'OM aura une nouvelle chance en barrages. Mais si la qualification directe pour le Mondial paraissait de toute façon inaccessible, ce match aurait pu lui servir de base de travail pour ce rendez-vous crucial en mars.

Au contraire, il a surtout pointé les carences de son groupe et renforcé l'inquiétude chez une Italie déjà traumatisée par les échecs contre la Suède en septembre 2017 puis la Macédoine du Nord en mars 2022. Deux possibles adversaires en barrages, avant le tirage au sort prévu le 20 novembre.

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