De ce match Albanie - Angleterre (0-2), disputé ce dimanche en fin de journée dans le cadre de la dernière journée de qualifications pour la Coupe du monde 2026, on ne retiendra pas la prestation globale des Trois Lions, assez brouillonne, mais plutôt leur performance statistique. Puisque les joueurs de Thomas Tuchel, qui avaient décroché le mois dernier leur ticket pour le Mondial, ont remporté les 8 matches qu'ils ont disputés dans ce groupe K, avec 22 buts inscrits sans avoir encaissé un seul.
Pour réaliser ce petit exploit, les Anglais ont bénéficié d'une certaine réussite car leurs adversaires se sont procuré plusieurs occasions très nettes devant leur public, mais Elseid Hysaj a manqué de peu le cadre (18e). Puis Dean Henderson, titularisé à la place de Jordan Pickford, a effectué deux splendides parades (50e et 51e) et un joli tacle dans les pieds de Qazim Laci (69e).
Alors qu'ils souffraient d'un manque de créativité en phase offensive et de coordination dans le pressing, les Trois Lions s'en sont remis au meilleur buteur de l'histoire de la sélection, Harry Kane, qui a d'abord surgi pour reprendre de près un corner tiré par Bukayo Saka prolongé Naser Aliji (0-1, 74e), avant de reprendre la tête au second poteau un centre de Marcus Rashford (0-2, 82e), entré en jeu sept minutes auparavant. Le Munichois compte désormais 78 buts en 112 apparitions avec sa sélection.
Bellingham remuant mais pas décisif
Plus tôt dans la rencontre, Thomas Strakosha, le gardien albanais, s'était interposé à plusieurs reprises, face notamment à Declan Rice (4e, 8e, 43e), Jarrod Bowen (37e), Jarell Quansah (37e), Eberechi Eze (57e) et Saka (65e). Malgré cette multitude d'occasions, les Anglais n'ont donc guère convaincu dans le jeu, à l'instar de Jude Bellingham. Alors que ses relations avec Tuchel suscitent de nombreuses conjectures, le Madrilène, titularisé au poste de meneur, n'a pas pleinement convaincu.
Certes, il a effectué un retour défensif spectaculaire (18e) et il a initié par la qualité de ses passes plusieurs des actions dangereuses de son équipe (37e, 43e, 57e), avant d'avoir lui-même l'occasion de marquer, qu'il a manquée en ratant sa reprise du pied droit (60e). Mais au final, le bilan de Bellingham sur cette rencontre s'est sans doute révélé insuffisant pour redevenir incontournable aux yeux de son sélectionneur.






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