Il avait annoncé sa décision de défendre les couleurs de l'Algérie fin septembre et l'annonce, lundi matin, de son forfait pour la prochaine CAN (13 janvier-11 février) lui a fait l'effet d'un « crève-coeur ». « J'étais impatient de disputer cette compétition et de représenter mon pays, a souligné Amine Gouiri sur son compte Instagram. Je serai désormais le premier supporter des Fennecs, je suis sûr qu'ils rendront fier notre peuple. »
Dans un communiqué, la Fédération algérienne avait indiqué un peu plus tôt qu'une blessure obligeait l'attaquant du Stade Rennais à quitter la sélection. Selon nos informations, Gouiri serait gêné depuis plusieurs semaines par un souci à un genou, et le choix de « lui permettre de se rétablir convenablement » s'est imposé après examen du staff médical de l'équipe nationale « en s'appuyant également sur le dossier médical de son club ».
« Apparemment, il n'arrivait pas à dépasser plus que ça cette douleur donc on l'a libéré »
« Apparemment, il n'arrivait pas à dépasser plus que ça cette douleur donc on l'a libéré », a commenté le sélectionneur des Fennecs, Djamel Belmadi, un brin amer. Le technicien n'a été averti de ce pépin physique par son joueur que 48 heures avant le début du rassemblement, et il a, semble-t-il, été décontenancé par le manque de communication du Stade Rennais dans cette affaire. « Il est arrivé chez nous avec une douleur au genou, et c'est suite à notre demande que son club nous a envoyé l'information. On l'ignorait, il n'y avait eu aucun signal. »
Comme l'a fait remarquer Belmadi, Gouiri était titulaire à Clermont (3-1) lors de la dernière journée de L1, le 20 décembre dernier, et son remplacement par Ibrahim Salah n'était intervenu qu'à la 83e minute. Un nouveau point avec le médecin du Stade Rennais doit être fait aujourd'hui afin de déterminer la nature exacte de sa blessure et la durée de son indisponibilité.