Didier Deschamps après la victoire contre l'Azerbaïdjan en qualifications à la Coupe du monde 2026 : « J'ai pu avoir des réponses »

« Comment jugez-vous le match ?
Après la qualification obtenue, je leur ai dit de faire le job, mais de le faire du mieux possible. On a eu un début de match pas bon du tout, on a bien réagi ensuite. C'est très bien de finir sur une victoire. Même si on a encore eu quelques occasions en deuxième période, je comprends que les joueurs sur le terrain aient eu besoin de gérer à ce moment de la saison.

J'ai vu tous les joueurs, à part Brice Samba qui n'a pas été impliqué. J'ai pu avoir des réponses, oui, par rapport aux prochaines échéances. C'est aussi peut-être la première fois où j'ai un match dans lequel le VAR intervient trois fois.

Vous attendiez-vous à un tel début de rencontre ?
Je n'envisage pas un début comme ça évidemment. On a eu une entame difficile. Je m'attendais à une équipe adverse agressive, dans un stade plein... Je ne vais pas dire que nous n'étions pas prêts, mais ils ont fait ce qu'il fallait. Après, sur 90 minutes, c'est plus compliqué pour eux. On a fait beaucoup mieux pour inverser la tendance.

On a l'impression que Maghnes Akliouche monte en puissance depuis ses débuts en sélection. Êtes-vous de cet avis ?
Par rapport à son tempérament, qui est plutôt introverti au début, il s'est lâché un peu plus. C'est important qu'il marque aujourd'hui, il est intéressant forcément. À travers le temps de jeu qu'il peut avoir, il essaie de le bonifier. Même s'il y a beaucoup de joueurs offensifs et beaucoup d'absents, il a franchi un palier pour être plus décisif.

Au-delà d'Akliouche, qu'avez-vous pensé du domaine offensif ?
On a toujours la capacité de se créer des occasions et de marquer des buts, avec une moyenne supérieure à deux buts par match. (Jean-Philippe) Mateta, c'est sa deuxième titularisation, il marque, c'est très bien pour lui. Hugo Ekitike prend de la confiance aussi. C'est un jeune joueur, avec beaucoup de dynamisme. Il a une capacité à perforer avec sa vitesse. Ce sont des éléments offensifs qui viennent s'ajouter.

On parle beaucoup du domaine offensif, mais on a l'impression que les joueurs défensifs poussent moins les titulaires depuis quelques mois. Qu'en pensez-vous ?
La concurrence existe toujours. Du fait de mettre les quatre comme ça, ils ont moins de repères que les quatre qui ont joué jeudi. Ils ont l'habitude d'être là, avec la possibilité de jouer. OK, on prend un but, on fait une ou deux erreurs, mais je n'ai pas de doutes sur la qualité des joueurs qui sont là, même si rien n'est définitif. Je sais qu'il y a beaucoup de joueurs offensifs, mais il y a un réservoir défensif aussi important, peut-être moins dans les couloirs.

Avez-vous eu un petit mot pour Khephren Thuram, qui aurait pu marquer deux buts (un refusé, et un contre son camp après une tête), autant que toute la carrière internationale de son père, Lilian ?
C'est un milieu de terrain, après s'il peut marquer, il ne va pas se faire prier. Je ne sais pas s'il va se comparer à son papa (rires). Lui aussi a pu avoir plus de temps de jeu. C'est toujours important de voir les joueurs en action. Évidemment, s'il avait pu être crédité d'un but, cela aurait donné un petit plus à sa performance. Il a de la qualité technique et une capacité de percussion qui lui permet de faire des différences.

Dans trois semaines, il y a le tirage au sort de la Coupe du monde. Souhaitez-vous jouer dans la zone Est ?
Je commence à avoir l'habitude des tirages au sort (rires). Quand on regarde les groupes, par rapport à la proximité entre les matches et des températures un peu plus clémentes...

On va savoir le 5 (décembre). Une partie de mon staff va aller en repérage dès la semaine prochaine et on fera en sorte de valider notre camp de base après le tirage au sort. Il y a deux groupes qui paraissent mieux pour différentes raisons, avec des distances plus courtes et des températures plus clémentes.  »