Avant l'OM, les autres fois où Jean-Louis Gasset a dû jouer les pompiers

il y a 10 mois 95

Limogé de son poste de sélectionneur de la Côte d'Ivoire le 24 janvier dernier après l'humiliante défaite des Éléphants contre la Guinée équatoriale (4-0) en phase de poules de la Coupe d'Afrique des nations, Jean-Louis Gasset a été nommé mardi à la tête de l'OM, où il succède à Gennaro Gattuso.

L'ÉQUIPE

Les dirigeants marseillais ont jeté leur dévolu sur l'entraîneur de 70 ans, privilégiant un profil expérimenté, qui accepte de s'engager sans avoir l'assurance d'être présent la saison prochaine. Gasset connaîtra sa première sur le banc olympien pour la réception du Chaktior Donetsk, jeudi lors du seizième de finale retour en Ligue Europa (21h).

Mission sauvetage avec Montpellier

Si l'Olympique de Marseille s'apparente à un volcan en éruption où émergent déceptions et polémiques depuis le début de la saison, Jean-Louis Gasset est un habitué des missions périlleuses en plein chaos. En janvier 2017, il débarque sur le banc de Montpellier en remplacement de Frédéric Hantz, alors que le club héraultais figure à la 15e place de Ligue 1, un seul point au-dessus de la zone rouge. À cette époque, le MHSC vient d'enchaîner trois défaites de rang dont une raclée 5-1 subie à... Marseille.

L'ÉQUIPE

D'emblée, Gasset redresse le navire et permet à Montpellier de renouer avec la victoire en l'emportant face à Bastia (2-0) puis sur la pelouse de l'AS Nancy Lorraine (0-3), pour ce qui était alors le premier succès à l'extérieur de la saison. Les Héraultais peinent ensuite à enchaîner mais parviennent à se maintenir dans l'élite en terminant trois points au-dessus de la zone rouge.

Signé à l'origine pour deux ans, Gasset quitte Montpellier à la fin de l'exercice avec un bilan mitigé (5 victoires, 1 nul, 10 défaites), une 15e place finale identique à celle occupée au moment de son arrivée mais le sentiment du devoir accompli après avoir sécurisé le maintien de son équipe : « Je n'ai pas de problèmes avec les joueurs, je suis venu ici pour une mission, elle s'arrête dans deux matches », assume le technicien au moment d'officialiser son départ en conférence de presse.

Redressement spectaculaire avec les Verts

Neuf jours après une défaite historique à Geoffroy Guichard face à Lyon (0-5), le 5 novembre 2017, l'AS Saint-Étienne se retrouve sans entraîneur à la suite de la démission d'Oscar Garcia, arrivé cinq mois plus tôt. Dans une position délicate après six matches sans victoire et en chute libre en Ligue 1 (16e place du classement à la 18e journée, deux points devant le barragiste), les Verts font d'abord confiance à Julien Sablé, assisté par Jean-Louis Gasset. Le 20 décembre, Gasset devient finalement numéro 1. Un choix payant.

Car les Stéphanois retrouvent le chemin de la victoire dès l'arrivée de leur nouveau technicien, avec des succès face à Nîmes en Coupe de France (2-0) puis Toulouse (2-0) en Championnat. Sous la tutelle de l'ancien adjoint de Laurent Blanc, l'ASSE enchaîne les bons résultats et s'éloigne progressivement de la zone rouge grâce à une série de douze rencontres sans défaites entre février et avril 2018.

Un temps cinquièmes, les Verts croient un temps à une qualification européenne avant de finir la saison à la septième place. Une remontée impressionnante qui permet à Gasset de s'installer définitivement sur le banc stéphanois, qu'il occupera jusqu'en 2019. Son bilan : 31 victoires, 18 nuls et 19 défaites. De quoi donner de l'espoir aux supporters marseillais ?

Gattuso débarqué, Gasset arrive à l'OM

publié le 20 février 2024 à 14h56 mis à jour le 20 février 2024 à 15h15
Lire l'article complet