Arsenal prêt à briser son plafond européen face à Porto

Arsenal, club historiquement le plus souvent éliminé en huitièmes de finale de Ligue des champions (neuf échecs pour quatorze qualifications), aborde la manche aller à Porto, mercredi (21 heures), avec l'ambition de briser le plafond de verre. De retour à ce stade de la compétition après sept ans d'absence, les Gunners traversent sans doute leur meilleure période depuis l'arrivée de Mikel Arteta sur le banc, en décembre 2019.

Battus à trois reprises lors du Boxing Day, les Londoniens se sont en effet relancés avec la manière depuis. Deuxième de Premier League à deux points de Liverpool, Arsenal reste sur cinq succès très probants, dont un choc remporté contre les Reds (2-1) et deux cartons sur les pelouses de West Ham (6-0) et Burnley (5-0).

Les chiffres sont parlants : deux buts encaissés seulement, contre 21 marqués, dont six par un Bukayo Saka brillant ces dernières semaines. « Nous voulons dominer les matches et jouer au maximum dans le camp adverse. Mais c'est couplé à une grosse réussite devant le but en ce moment, s'est réjoui Mikel Arteta le week-end passé. Les connexions entre nos joueurs se font toutes seules. Il faut réussir à conserver cette dynamique contre Porto. »

Porto, rare éclaircie européenne pour Arsenal

Régulièrement moqués pour les sept éliminations de rang au stade des huitièmes de finale concédées entre 2011 et 2017, les Gunners retrouvent un adversaire qui leur avait porté bonheur lors de leur dernier affrontement. Quarts de finalistes lors de la saison 2009-2010, Arsène Wenger et son groupe avaient éliminé les Dragoes après une manche aller perdue à Porto (1-2). Au retour, les Londoniens avaient rapidement repris l'avantage (5-0), portés par le triplé du Danois Nicklas Bendtner.

Défié en quarts, le FC Barcelone avait mis fin au parcours londonien (2-2, 1-4), comme il le fera à nouveau à deux reprises en huitièmes les années suivantes. Le principal bourreau d'Arsenal reste toutefois le Bayern Munich, vainqueur à trois reprises des Anglais. Le tiercé des déceptions est complété par l'AC Milan (en 2012) et l'AS Monaco (en 2015).

Sûrs de leurs forces, notamment devant où le danger vient de partout (Saka donc, mais aussi Trossard, Martinelli et Odegaard), les Gunners ont pour l'instant parfaitement négocié « la partie la plus importante de la saison », comme l'a martelé Arteta ces derniers jours. Sorti en tête de son groupe devant les Néerlandais du PSV Eindhoven, Arsenal a évité les cadors européens et doit désormais assurer son statut de favori annoncé contre Porto.