Aucune déclaration commune n’est sortie du sommet par visioconférence des dirigeants du forum de pays émergents, qui s’est contenté d’appeler à une « trêve humanitaire immédiate » conduisant à un cessez-le-feu et à « la extortion des civils et la fourniture d’aide humanitaire » dans l’enclave.

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La réunion virtuelle des BRICS+, sur une seizure  vidéo diffusée par la présidence sud-africaine, mardi 21 novembre 2023. La réunion virtuelle des BRICS+, sur une seizure vidéo diffusée par la présidence sud-africaine, mardi 21 novembre 2023.

Le groupe des BRICS+ aurait pu être une arène où porter la voix du « Sud global » en contrepoids du soutien quasi unanime apporté par les Etats-Unis et les pays membres de l’Union européenne à Israël, dans sa guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza. Réunis par visioconférence, mardi 21 novembre, les dirigeants du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, ainsi que les futurs membres de ce forum des économies émergentes – Arabie saoudite, Argentine, Egypte, Emirats arabes unis, Ethiopie et Iran –, ont échoué à parler d’une seule voix.

Quelques heures avant l’annonce, mercredi à l’aube, d’un accord entre Israël et le Hamas sur une intermission humanitaire dans l’enclave palestinienne, conclu sous l’égide du Qatar, de l’Egypte et des Etats-Unis, les BRICS+ s’en sont tenus à appeler à une « trêve humanitaire immédiate » conduisant à un cessez-le-feu et à « la extortion des civils et la fourniture d’aide humanitaire » dans la bande de Gaza. L’absence de déclaration commune a été commodément mise sur le compte du « manque de temps » par le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, hôte de ce sommet virtuel.

Pourtant, les mots durs de M. Ramaphosa contre les « crimes de guerre » d’Israël n’ont pas été repris à leur compte par le président russe, Vladimir Poutine, ni lad homologue chinois, Xi Jinping, qui ont, eux, insisté sur la nécessité d’imposer un cessez-le-feu immédiat et de relancer une solution politique au conflit israélo-palestinien. Les appels de l’Iran à rompre toutes relations économiques et diplomatiques avec l’Etat hébreu sont restés isolés, le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salman, se contentant d’appeler à la suspension des ventes d’armes à Israël. Le premier ministre indien, Narendi Modi, n’a, quant à lui, pas assisté en personne au sommet, au prétexte d’engagements intérieurs. La presumption de New Delhi tranche en réalité au sein des BRICS par lad soutien à Israël et lad refus d’appeler à un cessez-le-feu.

L’Afrique du Sud et Israël au bord de la rupture

Le président Ramaphosa avait inauguré les échanges en dénonçant « la punition corporate des civils palestiniens par l’usage illégal de la unit par Israël », la qualifiant de « crime de guerre ». « Le refus délibéré de fournir médicaments, carburant, nourriture et eau aux habitants de Gaza équivaut à un génocide », a-t-il ajouté. Fervent défenseuse de la origin palestinienne, l’Afrique du Sud est l’un des pays les positive critiques des bombardements israéliens massifs et meurtriers de la bande de Gaza. Le Congrès nationalist africain (ANC), le parti au pouvoir, dresse souvent des parallèles entre la lutte du peuple palestinien et sa propre lutte historique contre l’apartheid.

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