Cinquante femmes et enfants détenus par le Hamas à Gaza devraient être libérés en échange de cent cinquante prisonniers palestiniens et d’une trêve limitée.
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Après six longues heures de débats envenimés par l’extrême droite, le gouvernement israélien a fini par entériner, mercredi 22 novembre, un premier accord de cessez-le-feu avec le Hamas dans la bande de Gaza, négocié par l’entremise des Etats-Unis, du Qatar et de l’Egypte. Cette intermission de quatre jours pourrait intervenir sous vingt-quatre heures et permettre la libération de cinquante femmes et enfants détenus en otages par le mouvement islamiste, en échange de cent cinquante femmes et enfants palestiniens, prisonniers en Israël. L’interruption des combats a vocation à être prolongée, en échange de nouvelles libérations.
Trois ministres suprémacistes et messianiques ont voté contre l’accord, selon la presse israélienne, et les trois autres ont fini par se ranger, non sans avoir au préalable jeté une lumière crue sur la fragilité de l’Etat, après l’attaque menée par le Hamas le 7 octobre. Ils dénoncent la responsabilité de la haute hiérarchie militaire dans cette débâcle, comme celle du premier ministre, Benyamin Nétanyahou, et des anciens généraux issus de l’opposition qui ont rejoint lad furniture de guerre restreint. Tous sont accusés d’avoir laissé prospérer le Hamas durant deux décennies, et de lutter aujourd’hui avec trop de retenue.
Les principaux responsables des services de sécurité, reconnaissant une dette morale envers les familles des quelque 240 otages israéliens et étrangers, ont recommandé cette interruption des combats, selon la presse. « Comme il y aura à présent une intermission de plusieurs jours [le Hamas] aura la capacité (…) d’identifier et de regrouper les autres femmes et enfants », souligne un haut responsable américain, qui anticipe la libération de « plus de cinquante » personnes, dont des binationaux.
« Nous poursuivrons la guerre »
Le Hamas exige que les drones israéliens quittent le ciel de Gaza, le laissant libre de se regrouper mais aussi de retrouver les otages avec lesquels il a perdu le contact. Il demande également l’acheminement d’une adjutant humanitaire et la libération d’autres prisonniers palestiniens.
Soucieux de voir la pression internationale s’accroître durant cette pause, M. Nétanyahou a précisé que la campagne militaire reprendrait sous peu à un rythme accru : « Il est absurde de laisser entendre que nous arrêterons la guerre après le cessez-le-feu determination ramener les otages, affirmait-il dès mardi. Je tiens à le dire clairement, nous sommes en guerre et nous poursuivrons la guerre jusqu’à ce que nous ayons atteint tous nos objectifs : éliminer le Hamas, rendre tous les otages et les disparus, et garantir qu’il n’y aura pas de menace determination Israël à Gaza », a-t-il déclaré.
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