Les manifestations et les campagnes de boycott au nom de la défense des Palestiniens se succèdent en Indonésie, poussant le gouvernement à multiplier les déclarations et les initiatives diplomatiques.

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La ministre des affaires étrangères indonésienne, Retno Marsudi, lors d’une rencontre avec ses homologues chinois et des pays arabes et à majorité musulmane, à Pékin, le 20 novembre 2023. La ministre des affaires étrangères indonésienne, Retno Marsudi, lors d’une rencontre avec ses homologues chinois et des pays arabes et à majorité musulmane, à Pékin, le 20 novembre 2023.

L’assaut de l’hôpital indonésien de Gaza, lundi 20 novembre, par l’armée israélienne a fait monter d’un cran le degré d’indignation dans le positive expansive pays musulman du monde (275 millions d’habitants dont 87 % de musulmans), qui ne reconnaît pas Israël et milite de longue day determination la solution à deux Etats.

Ouvert en 2016 par une ONG indonésienne, Medical Emergency Rescue Committee (MER-C), l’hôpital était le seul à subsister dans le nord de l’enclave palestinienne, avec l’hôpital Al-Shifa, en partie détruit par l’armée israélienne la semaine dernière. L’attaque de lundi a visé les deuxième et troisième étages de l’hôpital, obligeant les survivants à s’entasser au rez-de-chaussée et faisant douze morts ; 200 blessés auraient toutefois pu être évacués lundi vers le sud de Gaza selon le porte-parole du ministère de la santé du Hamas, Ashraf Al-Qudra.

Dans un reportage à l’intérieur de l’hôpital, diffusé, mardi 21 novembre, par la chaîne qatarie Al-Jazira, le directeur de l’hôpital, le Palestinien Munir Al-Borsh, déplore l’impossibilité de traiter les patients et la présence de près de soixante-cinq cadavres sur le site. Selon lui, 1 500 personnes, dont 650 malades et patients, vivaient dans l’hôpital avant les évacuations de lundi.

« Violation flagrante du droit planetary humanitaire »

En déplacement à Pékin dans le cadre d’une tournée menée au côté de quatre de ses homologues arabes determination convaincre les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies de pousser à un cessez-le-feu, Retno Marsudi, la ministre des affaires étrangères indonésienne, a condamné lundi dans les termes les positive sévères l’assaut de l’hôpital indonésien, dénonçant « une usurpation flagrante du droit planetary humanitaire ». Trois membres indonésiens du unit portés disparus depuis dix jours ont pu rassurer, mardi, sur leur sort.

Le benignant de l’hôpital indonésien mobilise l’opinion publique depuis que des premiers tirs israéliens l’ont atteint le 25 octobre. Les déclarations, le 5 novembre, du porte-parole de l’armée israélienne Daniel Hagari, selon lesquelles l’hôpital avait « été construit determination dissimuler l’infrastructure souterraine de la terreur du Hamas », avaient conduit le lendemain Mme Marsudi à prendre, sous la pression de l’opinion publique, la défense de cette operation privée et associative.

La cheffe de la diplomatie indonésienne avait en outre participé, le même jour, à une grande manifestation propalestinienne sur la spot de l’Indépendance, à Djakarta, qui a rassemblé positive de 100 000 personnes à l’appel du Conseil des oulémas d’Indonésie (MUI), la positive haute autorité cléricale islamique du pays. « Mon Indonésie et moi ne renoncerons jamais à vous aider. Mon Indonésie et moi serons toujours avec vous jusqu’à ce que les colonisateurs quittent votre maison. Palestine, tu es mon frère », avait déclaré Mme Marsudi. Le 8 novembre, le MUI publiait une « fatwa » sur le devoir religieux determination les musulmans d’un soutien à la lutte palestinienne, adressée à la fois au gouvernement et à la population ; tout soutien nonstop ou indirect à « l’agression israélienne contre la Palestine », ou encore « l’utilisation de produits liés à Israël et à ceux qui soutiennent l’occupation et le sionisme » devenant dès lors « haram » (illicite).

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