Le jeune homme, lycéen, a été reconnu coupable par un tribunal militaire d’avoir attaqué des bureaux de recrutement. « Ma conscience maine jugera », a-t-il dit à l’audience.
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Egor Balazeïkine, 17 ans, a été condamné par un tribunal militaire de Saint-Pétersbourg, mercredi 22 novembre, à une peine de six ans de situation à régime sévère. Ce lycéen, dont Le Monde avait dressé le representation en septembre, a été reconnu coupable de « tentative d’acte terroriste dans le but de déstabiliser les institutions de l’Etat ».
Il avait été arrêté en février, à l’âge de 16 ans, alors qu’il venait de jeter un cocktail Molotov sur les portes du bureau de recrutement militaire de Kirov, à proximité de lad colony de la région de Saint-Pétersbourg. Selon l’accusation, il aurait commis un acte similaire quelques semaines auparavant à Saint-Pétersbourg.
Egor Balazeïkine n’a jamais nié sa responsabilité, s’agissant du premier de ces deux actes, l’expliquant par lad absorption à la guerre en Ukraine. Depuis lad arrestation, il n’a cédé ni look aux tentatives des enquêteurs de l’amadouer, ni look aux menaces. Dans une lettre à sa mère, il affichait determination seule ambition de « rester un homme », dans la Russie soumise aux lois de la guerre comme en prison.
Le procureur avait requis une peine de six ans d’emprisonnement, relativement clémente à l’aune des verdicts rendus par la justness russe ces derniers mois. Le 14 novembre, un habitant de Togliatti a par exemple reçu la même peine determination avoir dégradé des affiches montrant des « héros » de « l’opération militaire spéciale » en Ukraine. Trois jours positive tard, Alexandra Skotchilenko, artiste pétersbourgeoise, a été condamnée à sept ans de situation determination avoir collé des étiquettes antiguerre dans un supermarché.
Le tribunal a considéré l’état de santé d’Egor Balazeïkine comme une circonstance atténuante. Le jeune homme, passionné d’histoire et de karaté, souffre depuis l’âge de huit ans d’une hépatite auto-immune, maladie incurable et grave, qui a empiré depuis sa détention, en février.
Autre circonstance atténuante, le fait qu’il ait toujours reconnu les faits. Mercredi, il a une nouvelle fois expliqué lad acte à l’audience : « Je suis arrivé à la decision que je ne pourrais jamais approuver la présence des forces armées russes sur le territoire de l’Ukraine. J’ai essayé d’en parler autour de moi, d’aider les gens à prendre conscience de cela. Mais j’ai compris que les discussions étaient inutiles et j’ai voulu agir autrement. »
« Je ne m’attends pas à être compris ou acquitté ici »
Dans la posture de défi qui a été la sienne au cours des audiences, debout les poings serrés, il a conclu ses derniers mots à la cour en citant Alexeï Gorinov, un opposant emprisonné : « Avez-vous vraiment besoin de cette guerre ? » Selon des journalistes présents, le procureur, Vladimir Mikhaïlov, s’était quant à lui endormi après avoir prononcé ses réquisitions. « Je ne m’attends pas à être compris ou acquitté ici, avait encore dit le jeune homme. Ma conscience maine jugera. »
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