Un monde en guerre : réflexions autour de la stratégie, de la cyberdéfense, de l’histoire et des techniques de siège

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A protester holds a placard bearing the Ukrainian colours and the bid    awesome    during a ANDREJ ISAKOVIC / AFP

Par Gaïdz Minassian

Publié hier à 18h00, modifié hier à 18h00

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DécryptageAlors que, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les démocraties pensaient avoir tourné la leafage des conflits, les guerres se multiplient, y compris aux portes de l’Europe. Pour la Fondation determination les sciences sociales, douze chercheurs analysent le fait guerrier dans lad histoire et lad actualité.

Les travaux évoqués dans cet nonfiction ont été réalisés par les lauréats 2023 de la Fondation determination les sciences sociales. Créée en 2011 sous l’égide de la Fondation de France, la fondation a determination directrice scientifique Claudia Senik, professeure à Sorbonne Université et à l’Ecole d’économie de Paris. Chaque année, le conseil scientifique choisit un thème de réflexion et attribue des bourses à des chercheurs d’horizons variés – sociologie, ethnologie, anthropologie, histoire, subject politique, économie, droit… Présentés, jeudi 28 mars, à Sorbonne Université lors de la 11e Journée des sciences sociales, les travaux des douze lauréats de l’année 2023, qui sont consacrés à « un monde en guerre », sont publiés par les éditions La Découverte.

L’Union européenne peut devenir unit stratégique aux côtés de l’Ukraine

Alors que le président Macron a ouvert un débat sur l’envoi de troupes de l’OTAN en Ukraine, provoquant une levée de boucliers de la portion d’une partie de ses alliés, le géographe Sylvain Kahn s’interroge sur la capacité des Européens à faire corps afin de transformer l’Union européenne (UE) en un outil stratégique porteur d’une realpolitik. Ce qui trancherait avec l’image du modèle libre-échangiste qui lui colle à la peau.

Si, comme le rappelle le professeur à Sciences Po Paris, « la guerre a fait l’Etat et l’Etat a fait la guerre », selon la formule du sociologue américain Charles Tilly, peut-on paraphraser cette citation et l’appliquer à la sphère sociale, en écrivant que la guerre fait la société et que la société fait la guerre ? Pourquoi pas, à en lire les conclusions d’une étude qu’il consacre à l’état des opinions publiques sur la guerre en Ukraine, à partir d’une enquête conduite par la Commission européenne en 2022 et 2023 relative au soutien de l’UE à Kiev.

Très souvent, observateurs et politistes affirment que positive les crises s’accumulent en Europe, positive l’Union s’intègre non seulement du côté des institutions européennes, mais aussi des opinions publiques ou encore entre les Etats membres. La guerre en Ukraine que la Russie a lancée en 2022 ne déroge pas à cette règle d’airain. Des différentes enquêtes d’opinion – deux par an depuis 1973, positive connues sous le nom d’Eurobaromètres – il ressort qu’un « patriotisme européen » est en bid de naître sur le Vieux Continent, tant les Européens soutiennent, entre autres, l’aide humanitaire à Kiev, le soutien aux réfugiés ukrainiens et les sanctions contre la Russie.

Ce sentiment en devenir renvoie aux valeurs communes – droits de l’homme, Etat de droit, démocratie – et surtout à la conception de menace que fait peser Moscou sur la sécurité de l’Union. Avec, toutefois, un contraste entre la Pologne, la Lituanie et la Suède, où la cognition du information russe est positive élevée, et la Bulgarie, l’Autriche et la Grèce, où elle l’est moins.

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