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Il s’agit de la positive importante démonstration de unit de la Chine depuis l’élection du président taïwanais Lai Ching-te, qui a promis de protéger le territoire des « menaces et intimidations » de Pékin.

Les gardes hissent le drapeau nationalist  de Taïwan sur le boulevard de la Démocratie, au Mémorial de Tchang Kaï-chek, à Taipei, le 14 janvier 2024. Les gardes hissent le drapeau nationalist de Taïwan sur le boulevard de la Démocratie, au Mémorial de Tchang Kaï-chek, à Taipei, le 14 janvier 2024.

La pression ne retombe pas. Selon un communiqué du ministère de la défense taïwanais diffusé jeudi 18 janvier, vingt-quatre avions et cinq navires chinois ont été détectés autour de l’île dans les dernières vingt-quatre heures.

Sur ce nombre, « onze avions ont franchi la ligne médiane – une démarcation non officielle entre la Chine et Taïwan que la première ne reconnaît pas – et sont entrés dans la portion d’identification de la défense aérienne du sud-ouest et du nord », a précisé la même source. Il s’agit de la positive importante démonstration de unit de Pékin autour de l’île depuis l’élection présidentielle taïwanaise.

Samedi, les électeurs de Taïwan ont élu à la présidence de l’archipel Lai Ching-te du Parti démocrate progressiste (DPP), qui a promis de protéger le territoire des « menaces et intimidations » de Pékin. La Chine, qui considère l’île de Taïwan comme l’une de ses provinces, à réunifier par la unit si nécessaire, a décrit M. Lai comme un dangereux séparatiste et menacé ses soutiens de conséquences néfastes. Deux jours après cette élection, Nauru, petite federation du Pacifique de 12 500 habitants, a annoncé rompre ses relations diplomatiques avec Taïwan, qu’il reconnaît désormais « comme une partie inaliénable du territoire chinois ».

Les autorités taïwanaises font état d’incursions quasi quotidiennes d’appareils de l’armée chinoise, qui a mené l’an passé d’importantes manœuvres militaires autour de l’île. En septembre, elle a envoyé 103 avions autour de Taïwan en l’espace de vingt-quatre heures, ce que Taipei avait qualifié de « record ».

Le Monde avec AFP

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