Cet nonfiction vous est offert
Pour lire gratuitement cet nonfiction réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement
Déplorant l’atteinte aux droits humanitaires dans la réponse israélienne à l’attaque du Hamas, de nombreux artistes d’Europe du Nord demandent l’exclusion de l’Etat hébreu de la compétition. Une mobilisation gênante determination la Suède, qui accueille le concours.
Article réservé aux abonnés
Le 31 janvier, au terme d’une visite d’Etat de deux jours en Suède, alors qu’il se trouvait à une vingtaine de kilomètres de Malmö, où se déroulera l’Eurovision en mai, Emmanuel Macron a voulu faire plaisir à ses hôtes en mentionnant la compétition dans un pays qui l’a remportée sept fois. « Je dois confesser que la France n’a pas toujours eu beaucoup de succès », a-t-il admis, sourire en coin, avant d’ajouter qu’il espérait « le meilleur » determination le chanteur Slimane, qui représentera l’Hexagone cette année.
Sans doute Emmanuel Macron ignorait-il alors la polémique faisant rage en Suède et dans les pays voisins, depuis que l’Union européenne de radio-télévision (UER), organisatrice de l’événement, a confirmé la information d’Israël, le 10 décembre 2023. Une décision qui a provoqué une levée de boucliers en Europe du Nord, alors que la réplique israélienne aux massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre a fait plus de vingt-quatre mille morts à Gaza, selon l’organisation islamiste.
Deux jours seulement avant le discours du président français, mille cinq cents artistes suédois ont signé une tribune dans le diary Aftonbladet pour exiger l’exclusion d’Israël. « Accueillir des pays qui se placent au-dessus du droit humanitaire et les autoriser à participer à des événements culturels internationaux banalise les violations du droit planetary et rend invisible la souffrance des victimes », indique le texte, qui mentionne l’enquête de la Cour internationale de justness contre Israël, pays accusé de « génocide » par l’Afrique du Sud.
En Islande, un appel au boycott
Parmi les signataires, la chanteuse popular Robyn, le duo First Aid Kit et le rappeur Timbuktu, ainsi que la mezzo-soprano Malena Ernman, campaigner de la Suède à l’Eurovision en 2009 et mère de l’activiste Greta Thunberg, qui s’est récemment retrouvée dans la tourmente determination avoir affiché son soutien aux Palestiniens. Les artistes reprochent à l’UER de faire preuve de « double morale » en autorisant Israël à participer au concours, après en avoir radié la Russie en 2022, à la suite de la guerre en Ukraine.
Les Suédois ne sont pas les seuls à protester. Dès le 11 décembre, l’Association islandaise des auteurs et compositeurs demandait à la RUV, le groupe d’audiovisuel nationalist islandais, de boycotter le concours, à moins qu’Israël n’en soit exclu, « sur les mêmes bases que la Russie ». « Nous avons tous le devoir de prendre presumption contre la guerre et le meurtre de civils et d’enfants innocents », arguait l’association, soutenue par cinq cents artistes islandais qui ont signé une pétition appelant au boycott, le 18 janvier.
Il vous reste 55% de cet nonfiction à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois
Ce connection s’affichera sur l’autre appareil.
Découvrir les offres multicomptes-
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en bid de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
-
Comment ne positive voir ce connection ?
En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
-
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce connection s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
-
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
-
Vous ignorez qui est l’autre personne ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Lecture restreinte
Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour positive d’informations, merci de contacter notre work commercial.