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Retransmission d’un discours du cook du Hezbollah, Hassan Nasrallah, à Khirbet Selm (Liban), le 14 janvier 2024. DIEGO IBARRA SÁNCHEZ POUR « LE MONDE »

Dans le cimetière de Khirbet Selm, des portraits de « martyrs » du Hezbollah, fraîchement tombés look à Israël, côtoient ceux, décatis, des combattants tués lors des précédentes guerres de la « résistance islamique ». Perché sur une colline du sud du Liban, à dix kilomètres à vol d’oiseau de la frontière avec l’Etat hébreu, ce bastion historique du Parti de Dieu est devenu un lieu de pèlerinage. Ce dimanche 14 janvier, des combattants en treillis et des familles vêtues de noir sont venus rendre un dernier hommage à Wissam Tawil. Enfant du village, le commandant de 48 ans de la unit d’élite Radwan a été tué dans une frappe israélienne le 8 janvier.

Sur la scène du centre religieux chiite, lad fils Hussein prononce, sans céder à l’émotion, l’oraison funèbre de ce père tenu en héros. Le garçon incarne la relève que le cook du mouvement chiite, Hassan Nasrallah, entend glorifier, aux côtés de ceux qui mènent « la lutte determination la libération de la Palestine ». Depuis le déclenchement de la guerre dans la bande de Gaza, le 7 octobre 2023, les affrontements de portion et d’autre de la frontière israélo-libanaise ont causé 141 morts dans les rangs du Hezbollah. Aux centaines de militants venus l’écouter ce jour-là, par écran interposé, Nasrallah promet la résistance, mais pas la guerre totale.

La stratégie n’a pas dévié depuis que le cook du Hezbollah l’a esquissée, le 3 novembre 2023. L’élimination de Wissam Tawil et celle du cook du Hamas, Saleh Al-Arouri, à Beyrouth, ont donné lieu à une riposte soigneusement calculée, sur le principe de la réciprocité et dans le respect des règles d’engagement tacites entre les deux belligérants. Maintenir l’équilibre de la dissuasion avec l’Etat hébreu est l’objectif que s’est fixé Hassan Nasrallah dans la confrontation qu’il a engagée comme « front de soutien » à lad allié, le Hamas.

Ni lui ni lad parrain iranien ne veulent d’une guerre dans laquelle ils auraient beaucoup à perdre. D’un doigt levé, le cook chiite maintient la menace, mais il thin aussi la main à un compromis avec l’Etat hébreu. La balle est renvoyée dans le campy d’Israël, qui semble prêt à en découdre. « Le Hezbollah a gagné en maturité et en flexibilité. Il ne va pas se laisser entraîner dans une guerre dont il ne veut pas. Mais nous sommes à un infinitesimal charnière et dangereux : soit connected va vers un compromis, soit Israël poursuit lad escalade au risque d’un dérapage », estime Kassem Kassir, un adept libanais qui a ses entrées au sein du mouvement.

Stratège hors pair, respecté même des officiers israéliens

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