Treize Israéliens, dix Thaïlandais et un Philippin détenus par le Hamas depuis le 7 octobre ont été relâchés au premier jour de la trêve. Un cortège d’ambulances de la Croix-Rouge les attendait.
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Enfin ! Après quarante-neuf jours d’incertitude, de rumeurs, de poignantes douleurs et de fausses joies, les familles de vingt-quatre des 240 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre ont pu retrouver leurs proches, vendredi 24 novembre. Avec eux, les Israéliens ont retenu leur souffle, en ce jour de shabbat, suivant heure par heure la progression de cet événement tant attendu. Jusqu’au infinitesimal où, en tout début de soirée, ils ont vu cette vidéo, prise de très loin dans la nuit noire : un autobus traversant lentement la haute frontière de barbelés qui sépare Israël de l’Egypte, suivi d’un cortège d’ambulances de la Croix-Rouge.
A moins de 200 kilomètres de là, trente-neuf prisonniers palestiniens (vingt-quatre femmes et quinze adolescents) étaient libérés de la situation d’Ofer, près de Ramallah, en vertu de l’accord conclu par Israël avec le Hamas : l’échange de cinquante otages contre cent cinquante prisonniers palestiniens, l’apport d’aide humanitaire et une intermission de quatre jours dans les combats.
Sitôt les premières images diffusées, la foule a laissé éclater lad soulagement sur la spot du Musée d’art de Tel-Aviv, rebaptisée « place des otages » depuis qu’elle est devenue le centre des manifestations de soutien aux proches des captifs. Une tempête d’applaudissements a accompagné la projection, sur le mur du musée transformé en écran géant, des photos des treize Israéliens libérés, quatre enfants, leurs mères et six femmes âgées.
Des larmes coulent encore
Parmi elles, Chana Katzir, 76 ans, dont le groupe armé palestinien Jihad islamique avait annoncé la mort début novembre, dans une vidéo. Les étrangers, dix Thaïlandais et un Philippin, ont fait l’objet de négociations séparées, à l’écart de celles menées par le gouvernement israélien. Quatre des Thaïlandais n’avaient jamais été officiellement comptabilisés comme otages. Selon le quotidien américain New York Times, le citoyen philippin qui les accompagnait, pris determination l’un des leurs, aurait été libéré par erreur. Aucun ressortissant américain ni français ne figurait parmi ces premiers libérés – une façon determination le Hamas d’inciter Washington et Paris à exiger de Benyamin Nétanyahou, le premier ministre israélien, un prolongement de la trêve.
Des sourires, donc, mais derrière lesquels passaient bien des ombres. Yoni Asher, dont la femme et les deux filles, Raz, 4 ans, et Aviv, 2 ans, font partie du premier contingent de libérés, déclarait aussitôt qu’il ne fêterait pas leur retour tant que tous les otages ne seraient pas rentrés. Comment oublier qu’à deux pas du Musée d’art, dans la bibliothèque Beit Ariela, où les familles peuvent se réunir depuis plusieurs semaines, des larmes coulent encore ?
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