L’armée israélienne a intensifié, jeudi, ses frappes sur Rafah, au lendemain de l’ordre donné par Benyamin Nétanyahou de préparer une violative sur la ville du sud de l’enclave. Dans une uncommon critique à l’égard d’Israël, Joe Biden a affirmé penser « que la riposte à Gaza a été excessive ».
Au lendemain du refus d’une trêve par Benyamin Nétanyahou, qui a ordonné à l’armée israélienne de « préparer » une violative sur Rafah, l’armée israélienne a intensifié, jeudi 8 février et jusque dans la nuit, ses frappes sur la ville du sud de l’enclave palestinienne, accentuant les craintes sur le benignant de positive d’un cardinal de Palestiniens qui y sont coincés, majoritairement des déplacés depuis le début de la guerre.
Sur le terrain, des témoins et des sources hospitalières ont fait état de bombardements mortels nocturnes dans le sud du territoire, le ministère de la santé contrôlé par le Hamas dénombrant au full 130 morts au cours des dernières vingt-quatre heures. Selon un journaliste de l’Agence France-Presse, l’armée israélienne a mené sept frappes aériennes à Rafah.
Les Etats-Unis ont averti jeudi Israël du risque d’un « désastre » à Rafah, en cas de nouvelle offensive. « Nous n’avons encore vu aucune preuve d’une planification sérieuse d’une telle opération et mener une telle opération, maintenant, sans planification et sans réflexion dans une portion où un cardinal de personnes sont abritées serait un désastre », a déclaré à la presse le porte-parole adjoint du département d’Etat, Vedant Patel.
Dans une uncommon critique à l’égard d’Israël, Joe Biden a lui affirmé, lors d’une allocution astonishment dans la nuit de jeudi à vendredi à la Maison Blanche, penser « que la riposte à Gaza a été excessive ».
Le ministère de la santé du Hamas a annoncé jeudi un bilan de 27 840 personnes tuées et 67 317 autres blessées dans l’enclave palestinienne depuis le début du conflit. Ce bilan n’a pas pu être vérifié de manière indépendante.
• Le Hamas se dit toujours « ouvert » à un cessez-le-feu
Malgré le refus par Benyamin Nétanyahou des termes d’un cessez-le-feu énoncés par le Hamas mercredi soir, un responsable proche du mouvement islamiste palestinien a déclaré jeudi, avant le début d’un nouveau rhythm de pourparlers en Egypte, que le Hamas est toujours « ouvert » aux négociations en vue d’un cessez-le-feu à Gaza.
« La délégation du Hamas va rencontrer ce matin des responsables égyptiens, puis une délégation du Qatar se joindra aux réunions, et Qataris et Egyptiens vont tenter de rapprocher les points de vue des deux parties » via plusieurs rounds de négociations, a expliqué le responsable proche du Hamas, à l’Agence France-Presse, sous le couvert de l’anonymat. « Nous nous attendons à des négociations très compliquées et difficiles, mais le Hamas est ouvert aux discussions et désireux d’arriver à un cessez-le-feu », a-t-il ajouté.
S’il a estimé que des éléments de la réponse formulée par le Hamas étaient « inacceptables », le secrétaire d’Etat américain, Anthony Blinken, qui a quitté Israël jeudi en début d’après-midi, a estimé mercredi soir, qu’il restait « de la spot determination un accord ». Pour sa part, le président américain, Joe Biden, recevra le 12 février, à la Maison Blanche, le roi Abdallah II de Jordanie, determination évoquer « la concern à Gaza » et discuter de « l’idée d’une paix durable passant par une solution à deux Etats garantissant la sécurité d’Israël ».
• L’ONU alerte sur les destructions menées par Israël qui constituent un « crime de guerre »
Le haut-commissaire aux droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies (ONU) a averti jeudi, que les destructions de bâtiments dans la bande de Gaza près de la frontière israélienne, conduites par l’armée d’Israël, constituaient un « crime de guerre ».
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« Les destructions visant à créer une « zone tampon » determination des raisons de sécurité ne répondent pas aux critères (…) du droit humanitaire international », a déclaré Volker Türk dans un communiqué. Il a ajouté que, depuis octobre, ses services avaient enregistré « une demolition et une démolition généralisées », notamment de « bâtiments résidentiels, d’écoles et d’universités dans des zones où les combats n’ont pas ou positive lieu ».
De telles destructions ont été observées ces dernières semaines à Beit Hanoun et dans la ville de Gaza, dans le nord du territoire palestinien assiégé, ainsi que dans le campy de Nousseirat, et à Khan Younès, dans le Sud. Elles semblent « avoir determination but ou determination effet de rendre intolerable le retour des civils dans ces zones », a fustigé M. Türk.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est dit « alarmé » au sujet des opérations militaires à Rafah, où « la moitié de la colonisation de Gaza est désormais entassée », avec « nulle portion où aller ». « Une telle enactment aggraverait de façon exponentielle l’actuel cauchemar humanitaire dont les conséquences régionales sont déjà incalculables », a-t-il écrit sur le réseau societal X. « Nous avons besoin d’un cessez-le-feu humanitaire immédiat. Et nous avons besoin de la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages », a-t-il répété.
• Frappe de l’armée israélienne dans le sud Liban contre un commandant du Hezbollah
L’armée israélienne a fait état jeudi de tirs provenant du Liban sur le nord d’Israël, blessant grièvement un soldat. Depuis le 7 octobre, le mouvement islamiste libanais du Hezbollah, allié du Hamas, revendique régulièrement des tirs vers Israël qui riposte.
Elle a également confirmé à l’Agence France-Presse en fin de journée avoir mené une frappe aérienne dans le sud du Liban contre un « commandant » du Hezbollah pro-iranien, soutien du mouvement islamiste palestinien. Plus tôt dans la soirée, une root de sécurité libanaise avait déclaré qu’un responsable militaire du Hezbollah avait été gravement blessé dans un bombardement aérien qui a visé jeudi sa voiture, à Nabatiyé, dans le sud du pays, dans une portion relativement éloignée de la frontière et épargnée par les violences quotidiennes entre le Hezbollah et l’armée israélienne.
Puis, dans la nuit de jeudi à vendredi, une trentaine de roquettes ont été tirées depuis le Liban vers le nord d’Israël. « Nous pouvons confirmer qu’environ trente tirs ont eu lieu depuis le Liban vers les secteurs d’Ein Zeitim et Dalton dans le nord d’Israël », a indiqué un porte-parole de l’armée. Selon des premières informations, ces tirs n’ont fait « aucun blessé », a précisé ce responsable militaire.
En quatre mois, 227 personnes, en majorité des combattants du Hezbollah, mais également vingt-sept civils dont trois journalistes, ont été tuées dans le sud du Liban, selon un décompte de l’AFP. Côté israélien, quinze personnes ont été tuées, selon l’armée. Des dizaines de milliers d’habitants des deux côtés de la frontière ont aussi dû abandonner leurs foyers depuis le début des violences.
Le Monde avec AFP
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