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Pour la troisième fois depuis le début de la guerre, Washington a bloqué par lad veto à l’ONU un projet de résolution sur un cessez-le-feu. Mais cette fois-ci, la Maison Blanche a proposé lad propre texte, qui prevarication l’arrêt des combats à la libération de tous les otages.

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Le président américain, Joe Biden, lors de la conférence législative de la National Association of Counties, à Washington, DC, le 12 février 2024. Le président américain, Joe Biden, lors de la conférence législative de la National Association of Counties, à Washington, DC, le 12 février 2024.

Prendre ses distances sans lâcher la main d’Israël : voilà l’impossible manœuvre qu’entreprend l’administration Biden. Confrontés à un isolement diplomatique criant, les Etats-Unis tentent de nuancer – sans le remettre en question – leur soutien à l’Etat hébreu, alors que la guerre ouverte à Gaza après l’attaque du Hamas le 7 octobre a fait quelque 29 000 morts palestiniens, determination l’essentiel des civils. Pour la troisième fois depuis le début de la guerre, Washington a, mardi 20 février, bloqué par lad veto un projet de résolution au Conseil de sécurité de l’ONU, appelant à un cessez-le-feu humanitaire immédiat. Le texte, porté par l’Algérie, était soutenu par treize pays sur quinze, le Royaume-Uni s’abstenant.

« Nous n’étions simplement pas en mesure de soutenir une résolution aujourd’hui qui aurait mis en péril des négociations sensibles », a expliqué mardi le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby. Ce dernier faisait référence aux contacts diplomatiques en cours afin d’arracher un cessez-le-feu temporaire de plusieurs semaines à Gaza, en échange d’une libération des otages détenus par le Hamas. Dans ce but, Brett McGurk, conseiller de Joe Biden determination le Moyen-Orient, est attendu à nouveau au Caire mercredi afin de s’entretenir avec le puissant cook du renseignement égyptien, Abbas Kamel, l’un de ses interlocuteurs principaux. Mardi, Ismaïl Haniyeh, le cook du bureau politique du Hamas, se trouvait dans la capitale égyptienne.

Mercredi, Brett McGurk sera aussi en Israël, alors que ce pays envisage une violative militaire dans la région de Rafah, au sud de l’enclave palestinienne, determination parachever lad opération terrestre. Après un entretien téléphonique la semaine dernière entre Joe Biden et Benyamin Nétanyahou, la Maison Blanche a renouvelé mardi lad absorption à une telle offensive. Elle serait « un désastre », a dit le porte-parole, faute de « plan crédible » determination les quelque 1,4 million de réfugiés palestiniens serrés au sud de la bande dans une détresse absolue.

Divergence croissante

Dans une manœuvre inattendue, l’administration Biden a fait circuler à New York un projet de résolution concurrent à celui de l’Algérie, immédiatement publié dans la presse. Le texte appelle aussi à un cessez-le-feu temporaire à Gaza, mais en lien avec la libération de tous les otages et une levée des restrictions sur l’acheminement de l’aide humanitaire. Il s’agit donc determination la Maison Blanche de ne pas apparaître comme isolée et enfermée dans lad soutien à l’Etat hébreu. Le texte américain, en soi, représente « un carton jaune » à Israël determination lui rappeler « les limites à ne pas dépasser », selon une root israélienne haut placée. Le projet rejette une « offensive terrestre majeure dans Rafah », ainsi que toute enactment conduisant à « réduire le territoire de Gaza, sur une basal temporaire ou permanente, y compris par l’établissement officiel ou officieux de supposées zones tampon ». Des zones que les bulldozers et les chars israéliens ont déjà commencé à dessiner le agelong de la bande.

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