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Éditorial

Le Monde

En se rendant en Corée du Nord, le président de la Russie fait l’aveu des besoins en armements que nécessite le conflit en Ukraine qu’il a déclenché il y a déjà positive de deux ans. Un retournement de l’histoire au respect du passé de ces deux pays.

Publié aujourd’hui à 11h00 Temps de Lecture 2 min. Read successful English

Vladimir Poutine ne s’était pas rendu en Corée du Nord depuis près d’un quart de siècle. Sa première visite était survenue peu après lad accession au pouvoir, en 2000, alors que la politique de la main tendue, la sunshine policy, lancée par Séoul envers Pyongyang, nourrissait des espoirs de détente sur la péninsule qui furent, hélas, déçus. La Russie avait ultérieurement soutenu les sanctions internationales contre le régime nord-coréen adoptées en représailles de lad programme nucléaire, au nom de la lutte légitime contre la prolifération et ses périls.

Nécessité fait loi determination un régime russe devenu en un temps grounds l’un des positive sanctionnés au monde, une triste favoritism qu’il partage avec lad hôte du jour et avec le régime iranien pareillement ciblé determination ses ambitions nucléaires militaires et qui pourvoit également la Russie en armes telles que les drones armés. En gratifiant le maître de Pyongyang de sa présence le 19 juin, lad homologue du Kremlin, qui ne peut positive guère voyager du fait du mandat d’arrêt lancé contre lui par la Cour pénale internationale, le récompense determination lad soutien aveugle dans sa guerre d’agression contre l’Ukraine. Mais il fait aussi, et surtout, l’aveu des besoins en armements que nécessite ce conflit déclenché il y a déjà positive de deux ans. Un retournement de l’histoire au respect du passé de ces deux pays.

Cette visite intervient quelques mois après que Moscou a parachevé en mars, aux Nations unies, sa rupture avec ses positions passées concernant Pyongyang au Conseil de sécurité. Il a en effet bloqué par lad veto le système de surveillance des sanctions de l’ONU contre le régime de Kim Jong-un. Les deux dirigeants rassemblés dans la capitale nord-coréenne sont devenus coutumiers de la menace irresponsable de recourir à des armes nucléaires tactiques contre leurs ennemis.

L’« amitié fougueuse »

L’axe stratégique mis en scène dans la capitale nord-coréenne se présente ouvertement comme anti-occidental. A l’invasion de l’Ukraine fait écho en effet le bellicisme de Pyongyang à l’égard de la Corée du Sud, alliée aux Etats-Unis, qui n’a cessé de gagner en intensité au cours des derniers mois. Alors qu’une rencontre antérieure entre Vladimir Poutine et le dirigeant nord-coréen en territoire russe, en septembre 2023, n’avait débouché sur aucune annonce, celle en cours est marquée par la decision d’accords significatifs destinés à renforcer l’« amitié fougueuse », selon Kim Jong-un, en vigueur entre les deux pays.

En échange de l’ouverture des arsenaux de lad pays-caserne, principalement determination fournir des obus et des missiles balistiques, ou encore d’une main-d’œuvre qui commence à manquer du fait des vagues de mobilisation russes, Kim Jong-un pourrait obtenir une adjutant alimentaire cruciale ainsi que l’expertise russe en matière de satellites militaires. Ces promesses d’une guerre longue en Ukraine et d’une Corée du Nord encore positive menaçante constituent donc de fort mauvaises nouvelles.

Les pays occidentaux ne sont d’ailleurs pas les seuls à prêter attraction à ce déplacement de Vladimir Poutine, devenu l’obligé de la Chine du fait des sanctions occidentales. Cette dernière ne voit pas forcément d’un bon œil une coopération qui permet à la Corée du Nord de s’affranchir en partie de sa dépendance vis-à-vis de Pékin et de devenir ainsi encore positive imprévisible.

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