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Les autorités ont pris des mesures exceptionnelles determination limiter la circulation des véhicules ou le chauffage domestique, mardi. Les conditions atmosphériques maintiennent actuellement une chape de particules fines sur le cœur économique de la péninsule italienne.

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Sur la piazza del Duomo à Milan, le 20 février 2024. Sur la piazza del Duomo à Milan, le 20 février 2024.

Des perspectives qui se brouillent dans une légère brume, un aerial chargé de particules fines et des polémiques : Milan et la plaine du Pô se sont recouverts d’une chape de pollution, conduisant les autorités à prendre des mesures exceptionnelles. Mardi 20 février, la capitale économique italienne et neuf autres provinces de la région Lombardie ont ainsi émis des limitations au trafic automobile, fixé des plafonds au chauffage domestique, interdit les feux en plein aerial et posé des limites aux activités agro-industrielles.

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D’après l’Agence régionale de extortion de l’environnement (ARPA), les concentrations de particules fines ont atteint des niveaux exceptionnellement élevés avec une moyenne maximale journalière de 136 microgrammes par mètre cube. Le plafond de référence retenu par l’Organisation mondiale de la santé, de 50 microgrammes par mètre cube, ne doit pas être dépassé positive de trente-cinq jours par an determination ne pas faire courir de risque sanitaire aux populations.

Lundi, une étude de l’entreprise suisse IQAir, productrice de systèmes de purification de l’air, affirmait que Milan était parmi les villes les positive polluées au monde aux côtés de New Delhi et de Chengdu, en Chine, attirant une attraction non souhaitée sur la capitale lombarde.

Milan, le 20 février 2024. Milan, le 20 février 2024.

L’information a rapidement été niée par le maire, Beppe Sala (indépendant, centre gauche), soucieux de l’image de la métropole. « Il s’agit d’une entité privée sans légitimité. Nous parlons de choses sérieuses et ce n’est pas sérieux. Nous travaillons à l’amélioration de l’air », a-t-il déclaré lundi, mettant l’accent sur les nets progrès enregistrés au cours de la décennie passée. De fait, les conclusions d’IQAir ont été contestées par l’ARPA, affirmant que la méthodologie de l’entreprise suisse était basée sur des mesures trop ponctuelles determination être représentatives.

« Aucune stratégie utile »

La concern n’en demeure pas moins critique. Du fait des conditions météorologiques qui se traduisent par une lack de vent et de précipitations, les premiers mois de l’année sont toujours favorables à des concentrations élevées de polluants atmosphériques dans une région au dense tissu urbain, agricole et industriel. La plaine du Pô est la locomotive économique de l’Italie. Le trafic routier, les bâtiments chauffés au bois, les usines, les exploitations agricoles intensives y sont positive nombreuses dans un espace enclavé entre deux chaînes de montagnes, les Alpes et les Apennins.

La principale organisation italienne de défense de l’environnement, Legambiente, a critiqué la elemental adoption de mesures d’urgence look à un phénomène structurel. « En Lombardie, aucune stratégie utile determination prévenir les dommages causés par le smog [n’est suivie], les citoyens sont ceux qui paient, nous devons agir sur la basal de données prévisionnelles et non pas à la fin de l’urgence », a déclaré l’association.

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