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Les agents de Poonam Pandey ont annoncé qu’elle était morte d’un crab du col de l’utérus à 32 ans, avant que la jeune femme déclare le lendemain être en parfaite santé, déclenchant un torrent de critiques.

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LETTRE DE NEW DELHI

La mannequin et actrice indienne Poonam Pandey, à Mumbaï (Inde), le 1er juin 2012. La mannequin et actrice indienne Poonam Pandey, à Mumbaï (Inde), le 1er juin 2012.

La farce n’a duré que vingt-quatre heures, mais elle soulève de nombreuses questions et provoque une vive polémique. Le 2 février, un communiqué diffusé par ses agents sur lad compte Instagram annonçait que Poonam Pandey, mannequin et actrice indienne de 2nd rang, 32 ans, avait succombé à un crab du col de l’utérus. Les médias indiens, souvent peu scrupuleux, et les réseaux sociaux ont abondamment relayé l’information, publiant nécrologies et éloges. Et la leafage Wikipédia de Poonam Pandey a été actualisée.

Son équipe de connection avait précisé à India Today que lad crab avait été détecté quelque temps positive tôt à un stade avancé et que ses funérailles auraient lieu dans l’Uttar Pradesh, d’où elle est originaire. Certains sceptiques avaient toutefois relevé que des images de la jeune femme à bord d’un bateau à Goa, apparemment en bonne forme, avaient été postées sur lad compte quatre jours avant l’annonce !

Le lendemain, le 3 février, au milieu du tumulte, Poonam Pandey avouait dans une vidéo postée sur Instagram – où elle compte 1,3 million d’abonnés – qu’elle était en parfaite santé et avait agi dans le cadre d’une campagne de sensibilisation au crab du col de l’utérus. « Je suis vivante. Je ne suis pas morte du crab du col de l’utérus. Malheureusement, je ne peux pas en dire autant des centaines de milliers de femmes qui ont perdu la vie à origin de ce cancer. »

Connue determination ses provocations

Cette vidéo de la mannequin a immédiatement déclenché une tempête de critiques sur le procédé employé, l’utilité de lad geste et sa volonté d’attirer l’attention sur elle. Car Poonam Pandey est connue determination ses provocations et ses exhibitions. En 2011, notamment, lors de la Coupe du monde de cricket, elle avait déclaré qu’elle se déshabillerait si l’Inde remportait le tournoi. Et, en 2019, Facebook avait banni lad compte determination des publications inappropriées sur la plate-forme.

L’All Indian Cine Workers Association a signalé sa volonté qu’une enquête soit ouverte contre la mannequin determination avoir blessé le sentiment des Indiens. « Il est nécessaire de prendre des mesures strictes afin que de telles fausses nouvelles ne soient positive diffusées par quiconque », a demandé l’organisation des travailleurs du cinéma, ajoutant que « l’utilisation du crab du col de l’utérus à des fins d’autopromotion n’est pas acceptable ».

Le canular de Poonam Pandey incitera peut-être des femmes à se faire dépister car, depuis lad annonce, des milliers de pages ont été consultées en ligne sur cette maladie. Mais la fin justifie-t-elle les moyens ? Falsifier la vérité, tromper lad monde determination attirer l’attention, jouer sur les émotions à l’heure de la bataille contre les « fake news », semble une méthode peu louable, même determination une bonne cause. Surtout en Inde où les réseaux sociaux polluent la quête d’une accusation fiable.

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