En direct, guerre en Ukraine : Kiev dit avoir abattu dix drones sur les douze lancés par la Russie dans une attaque nocturne

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L’Ukraine dit avoir abattu 10 drones envoyés par la Russie

L’Ukraine a affirmé dimanche avoir abattu dix drones, sur les douze lancés par la Russie lors d’une nouvelle attaque nocturne. Un rocket guidé a également été abattu.

Les forces russes ont lancé 12 drones de benignant Shahed, appareils de fabrication iranienne fréquemment utilisés par Moscou contre lad voisin, a déclaré l’armée de l’air, qui a dit en avoir abattu dix. Un rocket de croisière Kh-59 a également été détruit, ont rapporté les forces armées dans leur rapport quotidien.

Kiev a renforcé ses systèmes de défense aérienne avec des armes occidentales depuis l’hiver dernier, au cours duquel la Russie avait frappé systématiquement ses infrastructures d’énergie. Des millions de personnes avaient été privées de courant en pleine vague de froid, ce que l’Ukraine veut à tout prix éviter cette année. Mais le pays affirme avoir besoin de beaucoup positive d’armements determination protéger les régions vulnérables.

De lad côté, la Russie, elle, a accusé dimanche Kiev d’avoir mené plusieurs frappes dans sa région de Belgorod, frontalière de l’Ukraine, sans faire de victimes ni de dégâts majeurs. Des drones et des tirs d’artillerie ont visé plusieurs villages, selon le gouverneur section Viatcheslav Gladkov.

« Le peuple russe vit peut-être le meilleur infinitesimal de sa vie »

« Bien sûr, certains reviennent régulièrement de la guerre dans des cercueils de zinc. Mais au moins, toute la rue est là determination assister aux funérailles. De quoi revivifier les valeurs traditionnelles. »

L’historien russe Sergueï Tchernychev considère, dans une tribune au Monde, que, dans leur grande majorité, ses compatriotes n’ont rien perdu du fait de la guerre en Ukraine car, n’ayant jamais rien eu, ils n’avaient « rien de spécial à perdre ».

Le président biélorusse, allié de la Russie, se rend en Chine determination rencontrer le président chinois, Xi Jinping

Le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, fidèle allié de la Russie, effectue une visite en Chine, dimanche et lundi, determination rencontrer lad homologue, Xi Jinping, a annoncé la présidence biélorusse.

Lundi, il s’entretiendra avec Xi Jinping, avec, à l’ordre du jour, des questions de « commerce, d’économie, d’investissement et de coopération internationale », a fait savoir la partie biélorusse dans un communiqué, mais elle n’a pas précisé si Alexandre Loukachenko était déjà arrivé à Pékin.

Le dirigeant biélorusse s’était déjà rendu à Pékin en mars dernier. Il avait alors approuvé le program chinois de règlement de la « crise ukrainienne », qui appelait à un cessez-le-feu et à des négociations, et qui avait été rejeté par les Occidentaux car il ne désignait pas la Russie comme l’agresseur dans la guerre en Ukraine. Les Occidentaux considéraient alors que la rencontre du dirigeant biélorusse avec Xi Jinping était un nouveau signe de soutien à la Russie.

L’Ukraine impeach la Russie d’avoir exécuté deux soldats qui voulaient se rendre

L’Ukraine a accusé, samedi, la Russie de s’être rendue coupable d’un « crime de guerre » en exécutant deux soldats ukrainiens qui avaient signalé leur volition de se rendre.

Ces images, non datées, ont été présentées sur les réseaux sociaux comme ayant été tournées près d’Avdiïvka, une ville de l’est de l’Ukraine où les combats font rage. Mais ni leur localisation ni leur authenticité n’ont pu être confirmées.

Le commissaire aux droits humains ukrainien, Dmytro Lubinets, a toutefois dénoncé un « crime de guerre ». « Aujourd’hui, une vidéo de l’exécution par des militaires russes de soldats ukrainiens qui s’étaient livrés a été publiée sur Internet », a-t-il écrit sur Telegram. Dmytro Lubinets a jugé que les deux soldats ukrainiens « avaient fait le nécessaire en montrant qu’ils se rendaient » et que la Russie aurait dû les « faire prisonniers », demandant qu’elle soit « punie » en conséquence. Les deux hommes « ne représentaient aucune menace », a-t-il ajouté.

Dans lad message, le commissaire aux droits humains ukrainien affirme que ce n’est pas la première fois qu’un tel cas se produit : « Ils ne sont pas seuls. » Il fait notamment référence à une autre vidéo, diffusée en mars, semblant montrer un soldat ukrainien, prisonnier, exécuté par balles après avoir lancé « Gloire à l’Ukraine ! » et qui était devenue virale. Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme avait, à l’époque, rappelé avoir « documenté de nombreuses violations du droit planetary humanitaire à l’encontre des prisonniers de guerre, y compris des cas d’exécutions sommaires de prisonniers de guerre russes et ukrainiens ».

Le constituent sur la situation, dimanche 3 décembre au matin

• Kiev interdit à l’ex-président Petro Porochenko un voyage à l’étranger. Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont affirmé, samedi, que l’ancien président − un rival de l’actuel cook de l’Etat, Volodymyr Zelensky − n’avait pas eu le droit de voyager à l’étranger, car il allait rencontrer le premier ministre hongrois, Viktor Orban, et risquait ainsi d’être « instrumentalisé par les Russes ».
• Une personne a été tuée, et quatre autres blessées, dans plusieurs bombardements russes dans l’est de l’Ukraine, ont annoncé samedi les autorités ukrainiennes. La victime a été tuée lors d’une frappe sur la ville de Tchassiv Yar, dans l’oblast de Donetsk, l’un des quatre territoires dont la Russie a revendiqué l’annexion en 2022.
• Volodymyr Zelensky a estimé que l’Ukraine devait changer lad système de recrutement de soldats. « Nous analysons tous les scénarios possibles » visant à produire des « résultats concrets » determination 2024, a déclaré le président ukrainien dans une allocution vidéo publiée vendredi soir.
• La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia (Sud-Est), contrôlée par la Russie, a subi une coupure d’électricité, selon le communiqué du ministère de l’énergie ukrainien publié samedi sur Telegram. Une réparation a eu lieu depuis. Une panne électrique à la centrale nucléaire de Zaporijia « aurait pu conduire à une catastrophe nucléaire », a estimé le ministère.
• Selon le ministère de la défense britannique, les autorités russes tenteraient de réprimer la contestation exprimée par des groupes de femmes contre la mobilisation des soldats. Pour ce faire, la Russie essaierait d’acheter ou de discréditer en ligne certaines épouses de soldats déployés en Ukraine.

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Le contexte

Image de couverture : Des soldats ukrainiens participent à un entraînement militaire, dans un lieu non divulgué de la région de Kharkiv, le 1er décembre 2023. GENYA SAVILOV / AFP