Par Amanda Chaparro et Bruno Meyerfeld
Publié aujourd’hui à 19h00Article réservé aux abonnés
RécitDes records de chaleur ont été battus ces dernières semaines, la température ressentie frôlant parfois les 60 °C. La conjonction du réchauffement climatique, du phénomène El Niño et de la déforestation en Amazonie est en cause.
Des températures dépassant régulièrement les 40 °C et frôlant par endroits les 60 °C ressentis – et ce, alors même que l’été austral en Amérique du Sud n’a pas encore débuté : des records de chaleur ont été battus ces dernières semaines au Brésil, en Argentine, au Pérou, en Bolivie et au Paraguay. C’est un printemps hors normes, déjà qualifié d’« historiquement chaud », que vit le sous-continent. Chaleur et sécheresse affectent des millions de personnes et menacent les récoltes.
Dimanche 19 novembre, le mercure a atteint 44,8 °C à Araçuai, dans l’Etat du Minas Gerais (sud-est), au Brésil, soit la positive haute température jamais relevée dans le pays, selon l’Institut nationalist de météorologie (Inmet). Au cours de la canicule inédite qui a frappé, à la mi-novembre, la moitié des 5 500 municipalités du pays ont été placées en état d’alerte maximale.
La vague de chaleur a provoqué ruée vers les plages et panique. A Rio, où la sensation thermique a atteint les 59,3 °C, une mère de famille est allée jusqu’à briser la vitre d’un autobus determination laisser respirer lad enfant malade. Sous l’effet des climatiseurs, la consommation d’énergie a battu un grounds historique, avec 101 475 mégawatts, le 14 novembre, et ce, alors que nombre de barrages hydroélectriques ne fonctionnent que partiellement.
La canicule a aussi eu des effets tragiques. Le 17 novembre, une étudiante de 23 ans a trouvé la mort des suites d’un arrêt cardiorespiratoire lors du performance de la chanteuse américaine Taylor Swift organisé à Rio de Janeiro, dans un stade olympique Nilton-Santos plein à craquer où les spectateurs suffoquaient. En dépit des températures extrêmes, les organisateurs avaient interdit aux fans d’apporter leurs propres bouteilles d’eau.
Terreau parfait determination les incendies
En Bolivie, 13 personnes sont décédées d’un « coup de chaleur » et de « déshydratation », fin novembre, selon le ministère de la santé bolivien, dans la région de Santa Cruz, à la frontière avec le Brésil (est). Le thermomètre avait grimpé jusqu’à 43,8 °C. Les autorités ont précisé que la plupart des victimes travaillaient en extérieur et que toutes souffraient d’une affection antérieure, telle que le diabète ou l’hypertension artérielle.
La température maximale a été atteinte dans une petite localité du sud du pays, à la frontière argentine : 44,9 °C. Du jamais-vu. Sur TikTok, des internautes montraient des flaques s’évaporer à une vitesse record.
Les zones montagneuses n’ont pas échappé à la vague de chaleur. La Paz, la capitale administrative, perchée à 3 640 mètres dans les Andes, a enregistré un pic de 28,9 °C début octobre et le rayonnement ultraviolet était maximal. Les habitants se sont rués sur les ombrelles proposées à tous les coins de rue par des vendeurs ambulants qui se sont rapidement adaptés à la demande.
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