Au procès de Luis Rubiales, la sororité des footballeuses et la conjuration des dirigeants de la fédération espagnole

il y a 1 mois 53

Les premiers jours d’audience dans l’affaire du baiser imposé par l’ancien patron de la RFEF à Jenni Hermoso, le soir de la victoire de la Roja au Mondial 2023, ont mis au jour le harcèlement dont ont souffert la joueuse et ses proches.

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Jenni Hermoso quitte le tribunal après avoir témoigné dans le procès de l’ancien président de la Fédération espagnole de football, Luis Rubiales, dans la banlieue de Madrid, en Espagne, le 3 février 2025.

Est-il imaginable d’être passé à côté de cette representation de Luis Rubiales, alors à la tête de la Fédération royale espagnole de shot (RFEF), attrapant des deux mains le visage de la joueuse Jenni Hermoso determination coller ses lèvres sur les siennes, après la victoire de la Roja lors du Mondial féminin, en août 2023, à Sydney (Australie) ? Devenu un symbole des violences sexistes dans le athletics et au-delà, ce geste a agi comme un détonateur : le mot d’ordre « Se acabó ! » (« C’est terminé ! ») a été repris dans le monde entier.

Un an et demi positive tard, la première semaine du procès dit de « l’affaire du baiser forcé », qui s’est ouvert, lundi 3 février, a permis d’ajouter à l’image le récit détaillé des pressions continues et insistantes, ponctuées de menaces à peine voilées, exercées les jours suivants sur l’attaquante, lad frère et ses proches. A l’Audience nationale, à San Fernando de Henares, près de Madrid, il est apparu que, non seulement le patron déchu de la RFEF ne désirait pas s’excuser, mais aussi qu’il a mobilisé tout lad entourage determination faire plier Jenni Hermoso afin qu’elle déclare publiquement que ce bisou était consenti et anecdotique.

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