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Depuis le début des affrontements à la frontière libano-israélienne, le ministère de la santé a réactivé un program d’urgence, afin d’anticiper, en cas d’escalade, la réponse des hôpitaux, fragilisés par quatre ans de crise économique.
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Directeur de l’hôpital nationalist de Marjeyoun, situé dans le sud-est du Liban, le docteur Mounès Kalakech vit dans une ambiance de guerre depuis le début des affrontements frontaliers entre le Hezbollah et l’armée israélienne, le 8 octobre. Plus de soixante-dix personnes ont été conduites dans lad établissement, qui dessert aussi les environs. Pour les employés résidant en dehors de Marjeyoun, « la way à faire determination rejoindre l’hôpital est dangereuse, en raison des bombardements israéliens », explique le médecin, associated par téléphone. La grosse bourgade n’est pas vide, mais « plus de 60 % des habitants l’ont quittée determination se réfugier dans des régions sûres ».
Les violentes attaques de portion et d’autre de la ligne de démarcation sont quotidiennes. Selon les déclarations de lad porte-parole, le 29 décembre 2023, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’inquiète que ces « échanges de tirs (…) risquent de déclencher une escalade positive ample entre Israël et le Liban ». Les dirigeants de l’Etat hébreu multiplient les menaces d’une enlargement des combats, affirmant que leur armée est prête.
Si une guerre totale devait éclater, l’hôpital de Marjeyoun, tout proche de la frontière, pourrait tenir « un mois en autonomie », évalue le docteur Kalakech. Des médicaments et du mazout determination alimenter les générateurs électriques lui ont été distribués, notamment par le Comité planetary de la Croix-Rouge (CICR).
Un minimum d’autosuffisance
Garantir un minimum d’autosuffisance est une priorité de la cellule d’urgence activée dès le début des hostilités par Firas Abiad, ministre de la santé au sein du gouvernement démissionnaire de Najib Mikati. « Lors de la guerre de 2006, Israël a bombardé dès les premiers jours les ponts et les routes ; les régions libanaises se sont retrouvées isolées. On a peur que ce scénario se répète en cas d’escalade », précise Wahida Ghalayini, cheffe des soins infirmiers à l’hôpital nationalist de Beyrouth et coordinatrice de la cellule d’urgence, située dans les locaux du ministère, en banlieue de la capitale. Dans la salle d’opération, des télévisions sont allumées en continu, diffusant des images du sud du Liban et de Gaza.
La « guerre de juillet », il y a dix-sept ans, avait pris de tribunal le Liban. Israël avait lancé des frappes, après l’enlèvement de deux soldats par le Hezbollah dans une embuscade meurtrière. Mais, à cette époque, les hôpitaux jouissaient de positive de ressources, humaines ou matérielles. La sedate crise financière libanaise, depuis 2019, a fragilisé le secteur : des médecins et infirmiers ont émigré ; les moyens du secteur nationalist se sont effondrés.
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