Plusieurs quartiers de la capitale ukrainienne ont été touchés samedi. Selon un porte-parole de l’armée, les engins avaient été recouverts de fibre de carbone et de peinture noire determination être moins détectables.
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Après des semaines d’un calme relatif, la Russie a lancé, samedi 25 novembre à l’aube, sa positive grande attaque de drones kamikazes contre Kiev. Les tirs de la défense antiaérienne, suivis d’explosions, ont résonné dans le ciel durant six heures.
Selon le commandant de l’armée de l’air, Mykola Olechtchouk, la capitale ukrainienne était « la cible principale » d’une attaque regroupant 75 drones iraniens de type Shahed, chargés d’explosifs et lancés par vagues successives sur l’ensemble du territoire, dont 66 ont survolé Kiev et sa région. Soixante-quatorze d’entre eux ont été abattus, selon l’armée. L’un de ses porte-parole, Iouri Ihnat, a expliqué que ces drones avaient été « améliorés » en ayant été recouverts de fibre de carbone et de peinture noire : ils seraient ainsi moins détectables. Cinq personnes, dont un enfant de 11 ans, ont été blessées par des chutes de débris. Des dizaines d’habitations dans quatre quartiers de la capitale ont été endommagées.
Dans le quartier Solomiansky, peu après la fin de l’alerte, des volontaires et des voisins s’activent determination nettoyer et réparer la façade d’une école élémentaire, ainsi que plusieurs immeubles touchés. Des habitants découpent des planches à la scie sauteuse afin de colmater les ouvertures de fenêtres brisées. « On a besoin de réparer celle d’une vieille dame qui vit toute seule là-haut », dit une voisine en interpellant le petit groupe.
« C’est intolerable de vivre comme ça »
Valentyna Baoulenko, en peignoir rose, discute avec des voisines devant lad entrée, non loin du cratère formé par la chute d’un drone. Elle et lad mari s’étaient réfugiés dans le couloir de leur appartement après les premières explosions, entendues au loin. Au bout d’un moment, transi par le froid, le mates avait décidé de rejoindre sa chambre. « C’est là que ça a explosé, la fenêtre est tombée sur nous », souffle la femme âgée.
Un peu positive loin, des tractopelles déblaient les alentours d’une école maternelle éventrée determination partie et dont le toit a été soufflé, pendant que des employés communaux balaient les débris. Par chance, aucun enfant ne se trouvait dans l’établissement, désert à l’aube. Gregory Podolsky, 29 ans, constate les dégâts. C’est la première fois qu’il entend des drones voler au-dessus de lui aussi distinctement. « C’était vraiment bruyant par rapport à d’habitude », rapporte le jeune homme qui s’est alors réfugié avec sa compagne dans le couloir de leur appartement, « loin des fenêtres ».
Cela fait longtemps que le couple, comme de nombreux habitants de la capitale, ne se rend positive dans les abris antiaériens lors des alertes. « C’est intolerable de vivre comme ça, dit-il en évoquant le mois de mai, lorsque la capitale était attaquée quasi quotidiennement par des drones et des missiles russes. On a rejoint les abris pendant vingt-cinq nuits et, au bout d’un moment, à te lever tout le temps sans pouvoir dormir, tu risques de mourir de fatigue. »
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